Aides d'urgence
Séismes 2015
Dans les heures qui suivent le séisme du 25 avril 2015 nos contacts au Népal nous indiquent une situation catastrophique. Avant que les batteries des téléphones mobiles soient épuisées, le président de ICEH qui réside au Népal demande au staff français de se préparer à venir en aide aux sinistrés. Déjà, le matériel de camping de ICEH a été mis à disposition de voisins ou amis de Katmandu qui étaient vivants mais n’avaient plus de toit.
Trois jours plus tard nous lançons une collecte de dons auprès de nos adhérents, familles et amis. En quelques jours nous recueillons près de 30 000 €.
Dans un premier temps, cet élan de générosité nous permet de faire face à l’urgence pour nos amis népalais proches : louer un camion et partir à 250 km de Katmandu, à la frontière avec l’Inde, acheter bâches, tôles et matériel de cuisine pour bâtir des abris de fortune avant la mousson. Car, si l’aide alimentaire arrive de partout, les maisons n'ont plus de toit et le matériel de cuisine est souvent écrasé sous les ruines.
Passée l’urgence, nous participons financièrement pendant 2 ans à la reconstruction et l’équipement de bâtiments scolaires dévastés. Les aides de ICEH n’on été qu’une goutte d’eau dans un océan de besoins, mais dans le monde des milliers de petits organismes comme nous se sont rapidement mobilisés avec une réactivité plus importante que les grandes institutions. Leurs actions, souvent modestes, ont quand même contribué au rétablissement du Népal.
Le bonheur d’avoir pu aider des proches a été terni par la disparition d’autres parmi ceux de nos treks et expéditions : ici un porteur, là un aide cuisinier et cette famille qui nous accueillait ensevelie sous un glissement de terrain …
Dans les rues de Katmandu après le séisme
Après le séisme d'avril 2015 : bivouac dans un jardin de Katmandu avec le matériel de camping de ICEH
Préparation des bambous pour le nouveau toit
Soulager des souffrances
Les aides d’urgence de ICEH sont là aussi pour soulager des souffrances. Cela va des aides aux soins et hospitalisation à la prise en charge de la scolarité de jeunes enfants qui ont perdu leur père ou leur mère car il n’y a pas de Sécurité Sociale au Népal et les assurances ne sont pas encore accessibles à tous.
Les tôles sont arrivées au terminus de la piste. Il faut maintenant les monter au village
L'école de Gathbasi après le séisme. Des 2 étages il ne reste que le rez de chaussée. ICEH participera à sa reconstruction.