Le projet Vittey : adduction d'eau potable
Le projet Vittey : adduction d'eau potable
Avril et mai 2015 : Vittey, petit hameau agricole est frappé par deux tremblements de terre qui font d’énormes dégâts et beaucoup de victimes au Népal. Ici, pas de victimes, seulement quelques maisons et des granges écroulées.
Le malheur frappe un peu plus tard : les sources d’eau potable qui alimentent le village tarissent progressivement puis ne coulent plus suite à des glissements dans les couches géologiques. L’eau potable est rare dans ces régions agricoles de moyenne montagne et cette disparition est catastrophique pour les 215 habitants de Vittey et leur bétail.
Il existe bien une autre source, mais elle est au fond d’une gorge, un kilomètre plus loin et 250 mètres plus bas que des habitations. Pourtant, il n’y a pas d’autre solution. Ainsi, depuis 2015, adultes, enfants et mules vont chercher l’eau potable au fond de la gorge. Pour les besoins agricoles les habitants développent des projets de stockage des eaux de la mousson.
Cette situation précaire ne peut pas durer longtemps et va conduire inévitablement à un exode rural, probablement vers les villes.
En 2016, ICEH est contacté par un collectif d’habitants du village de Khijifalate qui regroupe plusieurs hameaux dont Vittey. Nous allons sur place à plusieurs reprises pour faire un état des lieux avec le collectif et estimer les besoins de la population. Ensuite, nous faisons réaliser une étude de détail par un bureau d’étude népalais spécialisé dans les pompages.
La solution retenue consiste à capter l’eau au fond de la gorge, la remonter au-dessus du hameau pour l’écouler ensuite vers des réservoirs de distribution.
Avril et mai 2015 : Vittey, petit hameau agricole est frappé par deux tremblements de terre qui font d’énormes dégâts et beaucoup de victimes au Népal. Ici, pas de victimes, seulement quelques maisons et des granges écroulées.
Le malheur frappe un peu plus tard : les sources d’eau potable qui alimentent le village tarissent progressivement puis ne coulent plus suite à des glissements dans les couches géologiques. L’eau potable est rare dans ces régions agricoles de moyenne montagne et cette disparition est catastrophique pour les 215 habitants de Vittey et leur bétail.
Il existe bien une autre source, mais elle est au fond d’une gorge, un kilomètre plus loin et 250 mètres plus bas que des habitations. Pourtant, il n’y a pas d’autre solution. Ainsi, depuis 2015, adultes, enfants et mules vont chercher l’eau potable au fond de la gorge. Pour les besoins agricoles les habitants développent des projets de stockage des eaux de la mousson.
Cette situation précaire ne peut pas durer longtemps et va conduire inévitablement à un exode rural, probablement vers les villes.
En 2016, ICEH est contacté par un collectif d’habitants du village de Khijifalate qui regroupe plusieurs hameaux dont Vittey. Nous allons sur place à plusieurs reprises pour faire un état des lieux avec le collectif et estimer les besoins de la population. Ensuite, nous faisons réaliser une étude de détail par un bureau d’étude népalais spécialisé dans les pompages.
La solution retenue consiste à capter l’eau au fond de la gorge, la remonter au-dessus du hameau pour l’écouler ensuite vers des réservoirs de distribution.
Vittey, c’est où ?
Le hameau est situé 110 km à l’est de Katmandu et 85 km au sud-ouest du secteur de l’Everest dans une zone de moyenne montagne très escarpée entre 2200 et 2700 m d’altitude où alternent des zones forestières et des cultures en terrasse.
La principale activité est une agriculture familiale sur de petites parcelles. L’habitat est dispersé sur plusieurs kilomètres dans les zones de culture de part et d’autre d’une gorge. Les terrains sont, la plupart du temps, constitués de sables et galets consolidés par des argiles ou d’éléments morainiques, donc instables.
Le district d’Okhadadunga est à l’écart des circuits touristiques de trek et d’alpinisme et ne bénéficie pas de leurs retombées économiques. Les infrastructures routières du secteur de Khijifalate sont quasi inexistantes et précaires pour les rares qui existent.
Vittey :
Région Est / Zone de Sagarmatha / District d’Okhaddunga (Solukhumbu) / Commune de Khijiphalate, ward 9 / Hameau de Vittey (Bitthey).
27.40494 °N - 86.34615 °E
Vittey, c’est où ?
Le hameau est situé 110 km à l’est de Katmandu et 85 km au sud-ouest du secteur de l’Everest dans une zone de moyenne montagne très escarpée entre 2200 et 2700 m d’altitude où alternent des zones forestières et des cultures en terrasse.
La principale activité est une agriculture familiale sur de petites parcelles. L’habitat est dispersé sur plusieurs kilomètres dans les zones de culture de part et d’autre d’une gorge. Les terrains sont, la plupart du temps, constitués de sables et galets consolidés par des argiles ou d’éléments morainiques, donc instables.
Le district d’Okhadadunga est à l’écart des circuits touristiques de trek et d’alpinisme et ne bénéficie pas de leurs retombées économiques. Les infrastructures routières du secteur de Khijifalate sont quasi inexistantes et précaires pour les rares qui existent.
Schéma du projet de pompage solaire
Le détail du projet développé par ICEH
L’eau de la source dans la gorge est partiellement captée et acheminée vers un réservoir de collecte où elle est filtrée. Une pompe de relevage immergée dans le réservoir remonte l’eau par un système de canalisations de 1100 m de long et 250 m de hauteur vers un réservoir de stockage situé au-dessus des habitations. De là, un autre système de canalisation distribue l’eau vers des réservoirs de distribution par groupe d’habitations.
L’alimentation électrique de la pompe de relevage est assurée par une mini centrale solaire car il n’existe pas de réseau électrique local. La centrale solaire est déportée par rapport au fond de la gorge pour bénéficier d’un ensoleillement suffisant.
Les besoins exprimés par les habitants de Vittey sont de 8 m3/jour d’eau potable. Les installations prévues sont dimensionnées pour fournir de 9 à 11 m3/jour 300 jours par an au moins.
L’exploitation et la surveillance des installations sont assurée par le collectif d’habitants « Khijiphalate Solar Drinking Water Pumping Project » mais la maintenance est sous traitée.
La gestion du projet
Porteur du projet : ICE Himalayas
Bénéficiaire et maitrise d’ouvrage : Khijiphalate Solar Drinking Water Pumping Project (collectif d’habitants).
Maitrise d’œuvre : ICE Himalayas
Le budget
Budget réalisé à partir de l’étude de la société Peak Power de Katmandu et d’un taux de change moyen de 125 Roupies népalaises pour 1 Euro.
Qu’avons-nous fait depuis 2016 ?
2016 - 2017 :
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Études de terrain. Définition des besoins.
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Étude détaillée des travaux à réaliser : génie civil, énergie électrique, pompage, adduction d’eau, stockage (société Peak Power).
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Identification des problèmes fonciers.
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Acquisition des containers de stockage et distribution d’eau potable.
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Budget prévisionnel.
2017 - 2018 : recherches de financements.
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Nous avons contacté des fondations importantes qui travaillent dans le domaine de l’eau. Nos dossiers ont été jugés intéressants et bien conçus. Mais, soit nous n’entrons pas dans leurs critères de sélection, soit le Népal n’est pas dans leur domaine d’intervention.
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Révision du budget
2019 : reprise le la recherche du financement.
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Préparation d’une opération de financement participatif